Joint statement from Parliamentarians of host nations of the Global Fund Preparatory Meeting of the 7th Replenishment
Ending infectious diseases requires renewed global partnership
[Français ci-dessous]
African leadership takes many forms, but at its core is partnership. As we write this, our nations are dealing with the brunt of the defining challenges of our times; COVID-19, the climate crisis, and a precarious global health infrastructure.
On the latter issue, however, the Global Fund to fight AIDS, Tuberculosis and Malaria has been a reliable international partnership that has underpinned incredible progress towards eliminating these diseases. It will be a renewed, stronger partnership that finishes the job.
As parliamentarians from the DRC, Kenya, Rwanda, and Senegal, we represent host nations hosting the Preparatory Meeting of the Global Fund’s Seventh Replenishment, along with South Africa, that is taking place on 23rd and 24th February. This meeting marks an important milestone in the Fund’s replenishment cycle with the launch of the investment case; providing partners with key information on the impact and the financial resources needed to end the epidemics by 2030, meeting the UN Sustainable Development Goals.
Moreover, the Preparatory Meeting serves as a forum for representatives of governments, civil society, the private sector, multilateral agencies and communities affected by the diseases to discuss how to achieve the global goals through innovation and investment. We are proud that our nations are hosting it; in doing so, we are saying that implementing countries – those that benefit from the Fund – not only hold faith in the results it delivers, but are ourselves rightly leading partners in this fight.
Since 2002, the Global Fund has saved over 44 million lives, and we see firsthand the impact of programmes supported by it. For example, in Rwanda, the percentage of people living with HIV receiving antiretroviral treatment has risen from 42% to 92% from 2010 to 2020, in South Africa it has risen from 23% to 73% in the same period.
Support for community-led programmes provided by the Global Fund transforms lives – lives like that of Joyce Ouma, a young 25 year old woman living with HIV in Kenya. First diagnosed in her final year of secondary school 7 years ago, Joyce credits the Global Fund as helping save her life; since being diagnosed she has never lacked access to treatment. Whilst having first faced stigma, she now lives openly and proudly; herself advocating for the Global Fund. Indeed, where women and girls are disproportionately affected by HIV and other diseases, the Global Fund plays an important role in promoting gender equality in our health systems.
Let us be clear however, we are at a critical moment. COVID-19 devastated health systems and crippled the global response to health challenges. In 2020, the number of people treated for drug-resistant TB in the countries where the Global Fund invests dropped by a staggering 19%, with those on treatment for extensively drug-resistant TB registering an even bigger drop of 37%. Interventions to combat malaria were also affected, with the number of suspected cases of malaria tested falling by 4.3%.
Similar negative impacts were felt in the HIV response; compared with 2019 people reached by HIV prevention programs and services declined by 11% in 2020 and HIV testing dropped by 22%, delaying the start of treatment in most countries.
A rapid, concerted response from the Global Fund prevented an even worse outcome. What follows now will be decisive in getting progress back on track. Indeed, other potential concerns such as the new HIV strain remind us of the need to be vigilant against potential threats to progress; with a fully-funded Global Fund, we can strengthen HIV testing programmes and ensure a higher number of people living with HIV are on treatment. It will also allow us to unlock the full potential of innovations, like long acting HIV technologies and the malaria vaccine, for our continent.
Key donor countries who have played an important role in this historic partnership, such as the US, UK and others, once again have the opportunity to demonstrate leadership with strong funding pledges, which will be met by implementing countries upholding commitments to mobilise their own resources. In doing so, together, we can ensure key and vulnerable populations always have access to the services and support they need whilst building resilient and sustainable health systems for all, promoting human rights and gender equality, and achieve Universal Health Coverage.
Consequently, as we welcome government representatives, private sector partners and civil society to the Preparatory Meeting, we issue a strong call to engage deeply and join together with affected communities for a Seventh Replenishment that delivers all necessary resources to effectively fight and end AIDS, Tuberculosis, and Malaria.
Signed,
Hon. Senator Sylvia Kasanga
Parliament of Kenya
Hon. Dr. Otiende Amollo
Parliament of Kenya
Hon. Stephen Mule
Parliament of Kenya
Hon. Nyarugabo Moise
Parliament of the Democratic Republic of the Congo
Hon. Dr. Gamariel Mbonimana
Parliament of Rwanda
Hon. Dr. Toussaint Manga
Parliament of Senegal
Hon. Mously Diakhate
Parliament of Senegal
Français
Déclaration conjointe des parlementaires des pays hôtes de la Réunion préparatoire de la septième reconstitution du Fonds mondial
L’éradication des maladies infectieuses nécessite un partenariat mondial renouvelé
Le leadership africain revêt de nombreuses formes. Mais, il repose essentiellement sur le partenariat. Au moment où nous rédigeons ces lignes, nos nations sont confrontées aux principaux défis de notre époque, à savoir la COVID-19, la crise climatique et une infrastructure sanitaire mondiale précaire.
Sur ce dernier point, toutefois, nous avons constaté que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un partenariat international fiable qui a permis de réaliser des progrès incroyables dans l’éradication de ces maladies. C’est un partenariat renouvelé et renforcé qui permettra de terminer le travail.
En tant que parlementaires de la RDC, du Kenya, du Rwanda, du Sénégal et de l’Afrique du Sud, nous représentons les cinq nations qui accueillent la Réunion préparatoire de la septième reconstitution du Fonds mondial qui se tiendra les 23 et 24 février. Cette réunion marque une étape importante dans le cycle de reconstitution du Fonds avec le lancement de l’argumentaire d’investissements qui fournit aux partenaires des informations essentielles sur l’impact et les ressources financières nécessaires pour mettre fin aux épidémies d’ici 2030 et atteindre les Objectifs de développement durable des Nations Unies.
En outre, la Réunion préparatoire sert de forum aux représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé, des agences multilatérales et des communautés touchées par les maladies pour discuter de la manière de réaliser les objectifs mondiaux par l’innovation et l’investissement. Nous sommes fiers que nos pays en soient l’hôte. Ce faisant, nous affirmons que les pays d’exécution, ceux qui bénéficient du Fonds, non seulement ont foi dans les résultats qu’il produit, mais sont eux-mêmes, à juste titre, des partenaires de premier plan dans cette lutte.
Depuis 2002, le Fonds mondial a sauvé 44 millions de vies, et nous sommes les premiers à constater l’impact des programmes qu’il soutient. Par exemple, au Rwanda, le pourcentage de personnes vivant avec le VIH et bénéficiant d’un traitement antirétroviral est passé de 42 % à 92 % entre 2010 à 2020. En Afrique du Sud, il est passé de 23 % à 73 % au cours de la même période.
Le soutien aux programmes communautaires mis à disposition par le Fonds mondial transforme des vies. Des vies comme celle de Joyce Ouma, une femme de 25 ans vivant avec le VIH au Kenya. Diagnostiquée pour la première fois lors de sa dernière année d’école secondaire il y a sept ans, Joyce estime que le Fonds mondial a contribué à lui sauver la vie, à la soutenir depuis son diagnostic et à faire en sorte qu’elle n’ait jamais manqué d’accès au traitement. D’abord confrontée à la stigmatisation, elle vit aujourd’hui ouvertement et fièrement, en défendant elle-même le Fonds mondial. En effet, là où les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par le VIH et d’autres maladies, le Fonds mondial joue un rôle important dans la promotion de l’égalité des sexes dans nos systèmes de santé.
Soyons clairs cependant, nous sommes à un moment critique. La COVID-19 a dévasté les systèmes de santé et paralysé la réponse mondiale aux défis sanitaires. En 2020, le nombre de personnes traitées pour une tuberculose résistante aux médicaments dans les pays où le Fonds mondial investit a chuté de 19 %, les personnes traitées pour une tuberculose ultrarésistante enregistrant une baisse encore plus importante de 37 %. Les interventions de lutte contre le paludisme ont également été affectées, le nombre de cas suspects de paludisme testés ayant chuté de 4,3 %.
Des effets négatifs similaires ont été ressentis dans la riposte au VIH. Par rapport à 2019, le nombre de personnes touchées par les programmes et services de prévention du VIH a diminué de 11 % en 2020 et le dépistage du VIH a chuté de 22 %, ce qui a retardé le début du traitement dans la plupart des pays.
Une réaction rapide et concertée du Fonds mondial a permis d’éviter un résultat encore pire. La suite des choses sera décisive pour remettre les progrès sur la bonne voie. En effet, d’autres préoccupations éventuelles telles qu’une nouvelle souche du VIH nous rappellent la nécessité d’être vigilants face aux menaces potentielles qui pèsent sur le progrès. Avec un Fonds Mondial entièrement financé, nous pouvons renforcer les programmes de dépistage du VIH et faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes vivant avec cette maladie bénéficient d’un traitement. Il nous permettra également de libérer tout le potentiel des innovations, comme les technologies à action prolongée contre le VIH et le vaccin contre le paludisme, pour notre continent.
Les principaux pays donateurs qui ont joué un rôle important dans ce partenariat historique, tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres, ont une fois de plus l’occasion de faire preuve de leadership avec de fortes promesses de financement, qui seront respectées par les pays chargés de la mise en œuvre qui s’engagent à mobiliser leurs propres ressources. Ce faisant, ensemble, nous pouvons garantir que les populations clés et vulnérables ont toujours accès aux services et au soutien dont elles ont besoin, tout en construisant des systèmes de santé résilients et durables pour tous, en promouvant les droits de la personne et l’égalité des sexes et en réalisant la couverture sanitaire universelle.
Par conséquent, alors que nous accueillons les représentants des gouvernements, les partenaires du secteur privé et la société civile à la Réunion préparatoire, nous lançons un appel fort à s’engager profondément et à se joindre aux communautés affectées pour une septième reconstitution qui met à disposition toutes les ressources nécessaires pour combattre efficacement le sida, la tuberculose et le paludisme, et y mettre fin.
Signé
Hon. Senator Sylvia Kasanga
Parliament of Kenya
Hon. Dr. Otiende Amollo
Parliament of Kenya
Hon. Stephen Mule
Parliament of Kenya
Hon. Nyarugabo Moise
Parliament of the Democratic Republic of the Congo
Hon. Dr. Gamariel Mbonimana
Parliament of Rwanda
Hon. Dr. Toussaint Manga
Parliament of Senegal
Hon. Mously Diakhate
Parliament of Senegal