Marie Solange Ngoueko

Marie Solange Ngoueko

Perspectives : paludisme; l’Afrique

Sa histoire (in English)

Marie Solange est mère de sept enfants. Elle habite avec sa famille à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Dans la première année de son arrivée à Yaoundé, tous les membres de sa maison souffraient en moyenne de trois épisodes de paludisme par an et ils n’avaient pas de MILDA. Lorsque Marie Solange occupait le poste de coordonnatrice adjointe de lutte contre le paludisme, elle a participé à la rédaction de la proposition qui devait être soumise au Fonds mondial. L’organisation pour laquelle elle travaillait a obtenu la subvention en qualité de sous récipiendaire.

Grace à son implication dans les activités de sensibilisation, Marie Solange a adopté les meilleurs comportements progressivement. Elle a trouvé les stratégies pour rendre moins pénible l’installation des MILDA sur les lits à étage. Dès 2014, le nombre d’épisodes de paludisme dans sa famille est passé à deux par an. La dernière crise de paludisme de cette mère de famille date du mois de mai 2016.

Marie Solange œuvre depuis plus de huit ans dans le développement communautaire axé sur la gestion et la coordination des projets intégrés de lutte contre le paludisme au niveau international, national et communautaire. Elle est directrice exécutive chez « Public Health International Consulting Centre (PHICC) », une organisation de la société civile Camerounaise qui appuie son ministère dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH.

Pionnière de la prise en charge intégrée des cas au niveau communautaire, elle a participé à l’élaboration de plusieurs documents de stratégie et de politique dans ce domaine ainsi qu’à plusieurs conférences internationales aux cours desquelles les résultats des projets dont elle a assuré la coordination ont été présentés. Elle a été membre de plusieurs groupes thématiques des deux précédentes subventions du Fonds mondial au Cameroun au cours desquelles elle a également fait fonction de formatrice et de superviseure des formations. En mars 2014, elle était membre de la délégation camerounaise à la conférence sur les nouvelles orientations des subventions du Fonds mondial au Ghana. À titre de chercheure, elle a dirigé en 2018 la phase pilote de l’outil « Malaria Matchbox » au Niger, en qualité de principale investigatrice.

Le Fonds mondial aide le Cameroun depuis l’année 2005. Chaque année, le Fonds mondial procure à 254 000 personnes un traitement antirétroviral contre le VIH et distribue environ 339 000 moustiquaires.

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