Protégé : photo reportage Serge Douomong Yotta (Cameroun)
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Serge Douomong Yotta est camerounais et milite au sein de la communauté touchée par le VIH, notamment des groupes de population hautement vulnérables tels que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) et les jeunes en Afrique. Serge s’est engagé dans la lutte contre le VIH et le sida lorsqu’il a remarqué une vague de décès parmi ses amis. Il est personnellement motivé pour arrêter la propagation du VIH dans sa communauté. Il a co-fondé Affirmative Action afin de remédier aux injustices subies par les personnes LGBT au Cameroun et pour fournir un accès aux services liés au VIH. Serge a fait son premier test de dépistage du VIH en 2011. Il se souviendra toujours de l’accueil ouvert et sans jugement qu’il a reçu à la clinique. Il a ensuite réalisé que le personnel avait suivi une formation du Fonds mondial sur les droits de la personne et sur la non-discrimination. Serge continue de se rendre à la clinique pour faire ses tests de dépistage du VIH, pour se procurer du matériel de prévention et pour obtenir un soutien en matière de santé. De 2013 à 2015, Serge a siégé au Mécanisme de coordination dans les pays du Fonds mondial au Cameroun en tant que représentant des populations hautement vulnérables. Il était conscient que son organisation devait être là où les décisions sont prises afin d’avoir un impact sur l’accès à la santé, sur la stigmatisation et sur la discrimination. Au sein de ce forum, il pouvait parler ouvertement, sans crainte. À 30 ans, Serge est directeur général d’Affirmative Action et porte-parole d’Africagay contre le sida, un réseau régional pour HSH. Serge rêvait d’un Cameroun où les populations hautement vulnérables auraient accès à des établissements de santé et où elles seraient respectées en tant qu’êtres humains. Grâce au soutien du Fonds mondial, cela peut devenir une réalité. Serge remercie le Fonds mondial pour sa bonne santé et pour se sentir protégé et libre, en particulier dans un milieu où l’homosexualité est fermement condamnée. Le Fonds mondial soutient le Cameroun depuis 2005 et fournit présentement des traitements antirétroviraux à 180 000 personnes. Le 8 décembre 2018 Photos de Josh Estey/Ground Media/GFAN |